John Maynard Keynes

Ñòðàíèöà: 6/11

d).la critique de la loi de Say.

La loi de Say. On y trouve chez Jean-Baptiste Say, pour la première fois d’une façon systématique; l’idée de l’équilibre. J-B Say formule la necessité de l’équilibre pour la loi des débouchés; une loi qu’il formule d’une façon suivante: “les produits s’échangent contre les produits”. Explicitons le mécanisme: pour une marchandise qui est offerte sur le marché, des salaires ont été versés à ceux qui ont contribué à la production de cette marchandise. Ces salaires vont être dépensés, ils serviront à acheter d’autres marchandises où même celles-là: de nouveau les revenus seront aussi payés, et en fin de compte, la marchandise offerte - à condition qu’elle corresponde à un besoin réel - trouvera sa propre demande.[6,p325].

Quand les entreprises anticipent une demande insuffisante, l’économie connaît le sous-emploi .Lorsque ceux-ci établissent leurs plans de production et d’embauche, ils le font à partir d’une demande qu’ils éstiment en fonction des donées objectives - leur carnets de commande - mais aussi d’ une intuition. La demande effective est composée à par-tir de l’anticipation par les entrepreneurs d’un niveau de demande pour les biens de consommation et pour les biens de l’équipement .

La demande effective se traduit alors par une offre effective et une seule.Celle-ci se réalise à partir des plans de production anticipés, si les hipothèses étaient multiples, une fois les décisions prises; il n’ y a qu’une seule réalisation. Mais il n’y a qu’une chance trés limitée que la demande de biens de consommation globale anticipée s’ajuste exac-tement à celle réelement rencontrée. De plus, rien n’assure que les biens de production demandés et les biens de consommation anticipées soient dans de bonnes proportions .

Il en résulte toujours un risque de sous-utilisation des capacités productives ou d’insuffisance de biens d’équipement . Dans le schéma keynésien l’offre ne crée pas exactement la demande correspondante: nous sommes en totale contradiction avec la théorie classique pour laquelle la loi de J-B Say affirme l’équilibre macroéconomique. [6,p326-327]

La place de l’emploi du revenu de la monnaie et du niveau d’activité dans l’économie de l’Etat, selon Keynes.

Dépences de biens

e).le remède pour lutter contre le chômage.

Forgé dans les anées trente en réaction au “laissez-faire” des économistes néo-classiques, le modéle keynésien constitue un vigoureux plaidoyer pour une politique active de lutte contre le chômage pour les mesures de soutien de la demande. Rappelons que, dans l’approche néo-classique, la rationalité des comportements individuels et le bon fonctionnement des marchés suffisent à réaliser l’équilibre entre l’offre et la demande sur tous les marchés y compris celui de travail. En cas de chômage l’excès de l’offre de travail sur ce dernier marché provoquera une baisse des salaires qui incitera les entreprises à embaucher d’avantage et certains chômeurs à abandonner leur recherche d’emploi. En d’autres termes, pour les néo-classiques, les demandeurs d’emploi sont des gens qui ne sont pas intéressés à travailler au taux de salaire courant: tout chômage est volontaire, l’économie tourne toujours au plein emploi et de capacités de production, toute politique économique est superflue.

Ðåôåðàò îïóáëèêîâàí: 18/03/2008