John Maynard Keynes

Ñòðàíèöà: 5/11

C’est ce qu’il est convenu d’appeler le “sophisme de composition” un individu donné peut au cours d’un spéctacle, tenter d’améliorer sa vision en montant sur une chaise; mais si tous les spéctateurs font de même, il n’en résultera aucune amélioration pour l’ensemble .Si tous les individus tentent d’accroître leur épargne en période de la depression, il est possible que l’épargne globale soit en fin de compte réduite: ainsi on ne peut invoquer la sagesse du comportement particulier à l’appui de la gestion des affaires de la collectivité. Le tout n’est pas (ou pas seuleument) la somme des parties.[6,p75].

b).la vision du rôle de l’Etat

L’analyse de Keynes intègre l’Etat , acteur essentiel, et préconise son intervention pour pallier les défaillanes de l’économie du marché. [2,p.57 ].L’Etat ne doit plus se contenter du rôle de gendarme préconisé par les néo-classiques; il peut et doit agir, intervenir dans l’économie si l’initiative individuelle est défaillante.[6,p75]. Keynes,partant du constat que la théorie des néo-classique de l’équilibre est inopérante pour assurer le plein emploi, propose une action très pregante de l’Etat pour briser le cercle vicieux de la crise. Comment pourrait-on espérer une issue favorable alors que les investisseurs, faute d’une demande solvable suffisante, sont découragés? Selon Keynes, le niveau de l’emploi est principalement lié àcelui de la demande effective (ou solvable). Il convient donc que l’Etat intervienne directement (par une politique budgétaire de dépences publiques) et indirectement (par ses politiques monétaire, fiscale, du crédit etc ) dans les fonctions de consommation et d’investissement. Constatant que les catégories sociales défavorisées sont celles dont la couverture des besoins par les revenus disponibles est la moins élevée, il pose la nécessité de lier la politique d’intervention economique à une politique sociale de réduction des inégalités. Pour ce faire il prône un accroissement significatif du revenu des plus défavorisés et la mise en oeuvre d’une réforme fiscale. Pour ce qui est de la fonction d’investissement, l’auteur suggère une politique de crédit abondant et àbon marché, ainsi qu’une relance par les commandes publiques, voire même la prise en charge, par l’Etat de certaines activités de production. C’est dire que progressivement, le Budget de l’Etat est devenu une énorme machine à rédistribuer des richesses en considération de l’objectifs économiques et sociaux.

c).la place de l’ emploi du revenu et du niveau d’activité dans l’économie de l’Etat.

- La deuxième rupture est alors clairement énoncée: l’emploi, le revenu et le niveau d’activité cessent d’être des données et deviennent des variables, le plein emploi n’ est plus censé être l’état permanent vers lequel les forces spontannées du marché, la main invisible ramènent inéluctableent l’économie: Keynes contre la tradition ricardienne, rejette la lois de Say et rejoignant certaines institutions de Maltus, montre la possibilité d’équilibre durable de sous-emploi, en ce sens que les équilibres de mar-ché conduisent à des situations où tous les travailleurs ne sont pas nécessairement employés.

Ðåôåðàò îïóáëèêîâàí: 18/03/2008